Paix et miséricorde sur l’Israël de Dieu

Israël est le peuple de Dieu. Pourquoi alors parle-t-on de paix et miséricorde sur l’Israël de Dieu ?

‘Paix et miséricorde sur tous ceux qui suivront cette règle, et sur l’Israël de Dieu ! ‘ Galates 6:16 https://my.bible.com/bible/93/GAL.6.16

 

Certains passages bibliques devraient nous interpeller plus que de simple lecture. Comme l’a dit Jésus-Christ, si le bois vert est en train de brûler que dira-t-on du bois sec ? Le fait de porter le nom de chrétien n’est d’aucune garantie devant Dieu.

Actes 13 :1-12

Luc 23 : 1-12

Dans le livre des Actes, il est question de gens comme nous, soi-disant engagés dans la voie de Dieu : un proconsul (Sergius Paulus), et un prophète (Bar-Jésus)

Le proconsul après sa rencontre avec Paul et Barnabas avait manifesté un vif désir d’en entendre plus sur la parole de Dieu, bien que n’étant pas israélien, mais romain, un étranger qui n’était pas appelé. Mais il était empêché par Bar-Jésus, un juif, qui devrait être de la maison de Dieu, faire partie de l’Israël de Dieu.

Dans l’évangile de Luc, il est question d’Hérode le tétrarque, gouverneur de la Galilée, de Pilate, lui aussi gouverneur (de la Judée), et de sacrificateurs. Ces derniers, des israélites, qui devaient être de Dieu ont amené Jésus devant Pilate, un étranger. Pilate qui déclare qu’il n’y a rien de mauvais en cet homme. Mais sur insistance d’Hérode, des sacrificateurs, des docteurs, Jésus-Christ a été mis à mort.

Dans le livre Jean, les Israelites ont déclaré qu’ils n’avaient qu’un seul roi nommé César. Que ce soit dans Jean, Luc, ou actes, il s’agit de gens appelé peuple de Dieu, mais qui ne peuvent être déclaré fils de Dieu, mais se croient avoir des pouvoir (Bar-Jésus, Hérode)

Que dirait-on d’Hérode et des sacrificateurs, qui visitent la synagogue et écoutent la parole de « Dieu » ?

Même si ces évènements se sont passés du temps de Jésus, qui était venu avec une nouvelle parole, Est-ce qu’aujourd’hui encore nous avons la certitude que notre adoration, et acception de Christ est totale, au point de pouvoir affirmer de tout notre cœur : l’Eternel règne ?

Ces évènements se déroulaient en présence du peuple de Dieu, d’Israël, du roi de la Galilée d’où est originaire Jésus. Pourrions-nous en conclure que ces gens n’avaient pas encore compris qui Dieu est, ou que la parole de Dieu n’était pas encore prêchée ?

Il est question de Bar-Jésus, qui porte le nom de Jésus, et qui était un homme de pouvoir spirituel et du roi Hérode qui voulait que Jésus lui fasse des miracles. Qu’est-ce que nous cherchons quand nous sommes assis dans nos chapelles, temples ? Qu’est ce qui fait notre joie ?

Comment pourrions distinguer Hérode, qui avait la joie de rencontrer Jésus, qui insistait pour que Jésus lui fasse un miracle. Comment pourrions-nous distinguer Bar-Jésus, qui était un faux-prophète ? Nous avons tous ces genres de personnes dans nos églises.

Est-ce que nous proclamons de tout notre cœur que l’Eternel règne ?

Bar-Jésus empêchait la vraie parole de sortir parce que cela ne l’arrangeait pas par rapport à ses relations avec l’autorité du milieu, le proconsul. Cela ne l’arrangeait pas financièrement, parce qu’après l’intervention de Paul, il ne pourrait plus profiter du proconsul. Quel est notre situation ?

Lorsque la parole de Dieu est prêchée dans nos assemblées, est ce que nous l’analysons par rapport à nos intérêts ou par rapport à la vérité, qui est la parole de Dieu ? Si notre analyse est par rapport à nos intérêts alors nous ne sommes pas mieux que Bar-Jésus. Et donc quand nous proclamons que l’Eternel règne, il s’agit juste d’une proclamation faite du bout des lèvres, qui n’a rien à voir avec Dieu.

Sommes-nous comme Hérode, qui cherchant une certaine joie en présence de Jésus, mais qui comme Bar-Jésus, attendait que Jésus fasse un tour de magie, un miracle, pour satisfaire simplement sa curiosité. Attendons-nous donc juste que Jésus fasse un miracle pour que nous retournions en Galilée pour dire que les Galiléens sont forts en magie. Attendons-nous, comme Hérode, que Jésus fasse des miracles avant de croire en lui ?

Sommes-nous comme Hérode, parce que notre position nous permet de prendre des décisions ? Alors nous décidons de faire sacrifier Jésus pour être en de bon termes avec le gouverneur Pilate.

Quelquefois nous disons l’Eternel règne, avec joie, parce que les évènements qui ont précédé nous ont procurés de la joie. Ce qui donne lieu à des démonstrations. Quelle est notre position lorsque nous sommes dans nos assemblées ou dans des groupes où l’on parle de Jésus-Christ ? Quelle est notre position par rapport à nos relations, à nos finances, notre pouvoir ?

Le roi Cyrus savait qu’il y avait des israélites dans son royaume, mais alors pourquoi quand Dieu lui a parlé, il demande qui est de son peuple ? C’est parce que l’on pouvait venir d’Israël sans être du peuple de Dieu. Israël est un peuple tellement unique que les efforts de Dieu pour les remettre dans le droit chemin ne leur disait rien. Peu importe les châtiments, le nombre de morts, ils retournaient aussitôt à l’idolâtrie. Purifions nos voies afin qu’un jour celui qui doit évaluer puisse dire paix et miséricorde sur l’Israël de Dieu.

Tout ce que nous faisons et qui met devant d’abord nos intérêts nous éloigne de Dieu. Tant que nous ne sommes pas dans la volonté de Dieu alors nous avons échoué, peu importe ce que nous voyons. Mais lorsque nous sommes dans la volonté de Dieu, quel que soit ce qui arrive, considérons que nous avons réussi, même si nous ou les autres qualifions la situation ou le résultat de négatif.

Ce qui nous amène souvent hors de la parole de Dieu, c’est le fait que nous cherchons d’abord nos intérêts et à nous conformer à ce que les gens pensent.

Job a essayé d’être juste devant Dieu et l’adversaire s’est attaqué à lui. Job ne voyait pas où se trouvait le problème, alors que tout le monde était convaincu qu’il y avait un problème. Mais quand l’Eternel a rétabli Job a retrouvé ses enfants qu’il avait perdus, mais des gens venaient le voir avec des présents.

Quand nous adorons Dieu, n’attendons pas que quelqu’un vienne nous dire que nous sommes en train de fournir des efforts, mais on nous adressera des mots de découragement, on trouvera que nous sommes sans intelligence, ennuyeux, pas civilisés. Persistons et avançons. Faisons et continuons à faire des choix difficiles, au cas contraire nous pourrions être surpris. Prenons la bonne voie même quand c’est difficile. Quelquefois des personnes qui ne savent rien de notre vie seront ceux-là qui viendront nous provoquer.

Ce que nous faisons doit glorifier Dieu pour que Dieu soit de notre côté. Le fait que Paul ait accepté les situations que Dieu lui imposait a glorifié le nom de Dieu. De même il y a des israélites qui n’ont pas accepté les situations et sont devenus ennemis de Dieu pour toujours.